Episode 2 : Indonésie – Île de Bali : Balu Barat, Lovina, Munduk, Ubud, Sanur, …
Pour rappel, la vidéo est disponible en suivant ce lien : https://youtu.be/AnphlcvmK9s
ou directement ici :
Préambule
Cet article et la vidéo se complètent, l’un donne des clefs de compréhension, l’autre donne à voir et permet, j’espère, de se laisser porter par l’atmosphère.
Synthèse
Bali, voilà une destination particulièrement prisée avec plus de cinq millions de visiteurs étrangers en 2023, pour une superficie seulement double de celle de l’ïle de la Réunion, que voilà une sacrée densité de touristes.
Nous avons parcouru Bali à partie du nord-ouest en débarquant du ferry en provenance de l’Île de Java que nous avions parcourue en train.
Le parc national Bali Bara, notre première étape, nous a permis de faire une belle randonnée sur des pentes volcaniques avec Komang, un guide certifié. Avec Komang, je me suis initié au snorkeling, le site est presque trop riche pour un néophyte.
Nous avons enchainé avec Lovina Beach, une petite station balnéaire de la côte nord fort peu fréquentée en cette saison des pluies. La visite de Singaraja, une autre ville sur la côte, plus à l’est nous a peu enthousiasmé. En revanche, le temple Bouddhiste Brahmavihara Arama, perché sur les hauteurs, a été un intense moment de calme, de simplicité et de beauté.
Munduk a été un point d’orgue de fusion avec la nature pendant deux très belles randonnées dans les rizières ponctuées de belles rencontres et rafraichies par de majestueuses cascades et de beaux orages tropicaux.
De Munduk, comme tout le monde, nous avons enfourché un scooter qui nous a emporté jusqu’au très joli Jardin Botanique de Bali où nous avons partagé la visite avec de nombreux et très communicatifs touristes indonésiens.
Le temple Pura Ulun était vraiment trop fréquenté par des touristes déversés par des cars venus du sud pour que la visite soit agréable. C’est dommage, la légende est belle.
Ha, Ubud et ses télétravailleurs, oui, ils sont bien là ! Les terrasses de riz aussi et elles sont bien agréables à parcourir de bon matin.
Les plages de Sanur sont agréables quand on regarde vers l’océan et le musée Jean Le Mayeur vaut le déplacement tout comme le musée de Bali qui était riche de documentation sur les peuples premiers de Bali.
Le Temple Uluwata, perché sur sa falaise de 70 mètres et symbolique de la rencontre entre le ciel et la terre.
C’est parti ! @marclegroux
Thème – Peuples premiers de Bali
Au musée de Bali, je me suis régalé des explications et même de courtes vidéos sur les origines du peuplement de l’Ile il y un million d’années par un Homo Erectus.
Les trois paragraphes ci-dessous sont très largement inspirés des sous-titres de vidéos que j’ai récupéré sur le site du musée.
La période du paléolithique a déjà démarré dans d’autres parties du monde notamment en Afrique. Ces premiers balinais sont nomades, ils se déplacent au gré des saisons en fonction des ressources alimentaires disponibles, qu’elles soient végétales ou animales. Ils confectionnent les premiers outils tels que haches à main, des ciseaux à main, des éclats, des lames, etc. qui sont durs et tranchants. Des traces de vie issues de la chasse et de la cueillette avancées se trouvent dans les collines calcaires de Pecatu (Badung), notamment dans la grotte de Selonding. La densité de population est faible. Par convention, le paléolithique s’achève il y a 11 700 ans avec la fin de la dernière période glaciaire.
L’ère balinaise antique a été marquée par la découverte d’un stupa en argile contenant des sorts bouddhistes et à l’intérieur se trouvait un timbre ou une tablette portant les lettres sanskrites Prenagari trouvées dans la région de Gianyar. En comparant le contenu du mantra et la forme de l’écriture, on peut estimer que cette relique est contemporaine de l’écriture d’un mantra similaire écrit sur le seuil du temple de Kalasan datant de 778 après J.-C. Ces données sont renforcées par la découverte d’inscriptions sur cuivre datant de 804 (882 après J.-C.)
Pendant cette période de l’ancien Bali, le système d’irrigation « subak » a été introduit par la construction de barrages simples, de voies navigables (telabah), de tunnels (aungan), et les réglementations (awig-awig) liées à la distribution de l’eau, aux obligations (ayahan) ou aux sanctions
Zoom sur Bali
A Bali, nous sommes à plus ou moins de 10° de latitude sud donc avec un climat tropical qui ressemble beaucoup à celui de l’Île de Java (voire le blog sur Java).
La superficie de l’ile est de 5 637 km2, c’est un peu plus du double de la superficie de l’Île de la Réunion, 2512 km2.
Le tourisme est la première activité de l’île notamment en dehors de la saison des pluies soit de mi-mars à fin novembre.
En 2023, l’île de Bali aurai enregistré l’arrivée de 5,2 millions de touristes étrangers. Ce nombre est en croissance année après année. La densité de touristes est particulièrement élevée dans le sud de l’ïle.
Il est important de souligner que l’anglais n’est que peu pratiqué au-delà des usages utilitaires (et souvent rudimentaires) des relations avec les touristes étrangers. C’est bien sur très frustrant. Le contraste entre les régions de Bali très touristiques, à savoir le littorale sud et Ubud, et la reste de l’île est impressionnant.
La population balinaise pratique à 85% l’hindouisme balinais. Les autres religions pratiquées sont, dans l’ordre d’importance, la religion musulmane et la religion chrétienne.
Verbatim
Tout au long de ces semaines à Bali, j’ai noté des expressions et remarques captées au fil des rencontres :
- Ici, à Bali, la religion Bouddhiste est pratiquée à plus de 85%. De fait, les cinq appels à la prière musulmane se font beaucoup moins entendre qu’à Java. Et il n’y a quasiment pas de femmes voilées.
- Ici, on peut se promener la nuit en toute quiétude. À aucun moment ne naît un sentiment d’insécurité, c’est très agréable et sa apporte beaucoup de sérénité.
- Ici, il y a bcp de moustiques en saison des pluies. C’est l’animal que j’aime le moins au monde.
- Ici, en Indonésie, et contrairement à l’Amérique du Sud et plus encore à l’Afrique australe, il y’a peu de musique dans l’espace public que ce soit dans la rue, dans les bus, le train ou tous les warung, ces lieux on « on trouve de tout ». Même si elle était entêtante, la musique me manque.
- Ici, à Bali, les charpentiers se régalent de très belles essences de bois tropicaux
- Ici, l’eau n’est pas potable, enfin pour les occidentaux.
- Ici, il y’a des « circuits Instagram » organisé par les agences de voyage (voir ci-dessous le détail).
Au fil de la découverte
Parc National Bali Barat et activité snorkeling
Le Park Bali Barat est situé à la pointe nord-ouest de l’île de Bali. C’est un massif volcanique. Il est célèbre pour la richesse de ses écosystèmes – 175 espèces différents de plantes – et ses oiseaux qui nichent dans une grande diversité d’habitats : savane, jungle, mangroves. Les mammifères les plus représentés sont les daims, les cerfs, et les singes « Langur de Java (trachypithecus auratus) ».
Nous avons combiné un trek dans le parc le matin puis une activité de snorkeling l’après-midi. Le snorkeling est défini comme suit : randonnée palmée avec palmes, masque et tuba qui permet l’observation des fonds et des espèces vivantes sous-marines qui s’exerce depuis la surface, sans plonger.
Pour accéder au trek sur le terre ferme, nous sommes partis de la mangrove en bateau. Parc national oblige, Komang a été notre guide pour la journée. Il est très sympathique, a parlé un bon anglais et connaît la Parc National comme son jardin. Il est fortement intéressé par les fossiles qu’il photographie sans relâche. Nous avons vu une famille de daims en arrivant en bateau puis des singes Langur de Java et à nouveau des daims au grand galop.
Le trek est facile : nous sommes montés sur une colline puis avons trouvé notre chemin sur un promontoire qui offre une belle vue sur l’Ile Menjangan (lieu du snorkeling). Nous avons marché dans une savane herbeuse qui est rehaussée par de plus grands arbres clairsemés.
Nous sommes redescendus à un ponton où des rangers du parc ont vérifié nos permis de trek. Le trek a été riche du partage des connaissances de Komang et nous a offert de belles vues.
Une courte navigation et nous avons amarré le bateau à un ponton de l’île de Menjangan, paraît-il l’un des plus beaux sites pour observer à la fois les coraux et la grande diversité et beauté des poissons.
Komang m’a équipé et m’a donné les consignes pour cette activité que je découvrais. La respiration par la bouche et le tuba n’ont pas été évidents mais après quelques loupés, j’ai pris le rythme de respiration sans paniquer.
Le plateau de coraux est juste en dessous de nous à moins d’un mètre. J’ai découvert les yeux écarquillés. Komang m’a amené à la célèbre fosse de quarante mètres où des bancs entiers de poissons remontent. C’est incroyable de diversité de beauté et de quantité. En revenant sur le plateau des coraux, plus aguerri, je me suis amusé à suivre des poissons.
C’est fabuleux la faune sauvage.
Lovina Beach & Singaraja
Nous sommes arrivés à Lovina Beach par la route qui suit la côte nord en direction de l’Est.
Lovina Beach est une petite station côtière et bien peu fréquentée en cette période de l’année. Son emblème est le dauphin qui nage dans les eaux peu profondes des coraux qui suivent la côte.
Les habitants d’ici ont une forte activité halieutique (qui concerne la pêche).
Les attraits principaux pour les touristes sont l’observation des dauphins, le snorkeling, les balades en bateau. La plage de sable noir volcanique n’invite pas à la baignade. En cette saison des pluies, le touriste se fait rare et la vie y est tranquille.
Nous avons loué un scooter pour aller visiter le temple Bouddhiste Brahmavihara Arama situé à une vingtaine de kilomètres dans les terres en moyenne altitude. La visite a été très agréable. Nous avons été plongés dans une atmosphère de prières répétitives et envoûtantes d’une douzaine de fidèles femmes et hommes qui priaient avec ferveur. Nous avons retrouvé la symbolique classique de la religion et culture bouddhiste. En particulier un très beau Bouddha en méditation de belles statues de Shiva et des stupas très harmonieux. Nous nous sommes arrêtés sur des tableaux en relief représentant la naissance et la vie de Bouddha, la similitude avec les représentations du Christ naissant de la religion chrétienne est frappante.
Une cérémonie était en préparation, une grande variété de fleurs et de végétaux étaient en cours d’installation. L’ensemble du parc est très bien entretenu. Nous étions quasiment les seuls touristes.
Nous avons enchaîné, toujours en scooter, avec la visite de la ville de Singaraja en empruntant la route côtière vers l’Est. En première réflexion de quelques heures, nous aurions pu nous passer de cette visite qui n’a eu d’intérêt que l’observation d’un délabrement. Mais peut-être qu’un séjour plus long nous aurait amené à découvrir des centres d’intérêt originaux, qui sait.
Munduk
Munduk est un village perché dans les montagnes à 1800 mètres d’altitude. L’air y est frais et les températures oscillent entre 18° et 23° en cette période de saison des pluies. Le climat y est fortement tropical, nous y avons subi des orages tous les jours. La végétation y est luxuriante et particulièrement verte.
Nous y avons fait deux belles randonnées. Lors de la première, nous avons traversé de très belles rizières en terrasse avec une vue qui porte jusqu’à l’océan. Nous avons rencontré Kadek, un jeune étudiant, dont le bon niveau d’anglais nous a offert l’opportunité d’un bel échange sur le quotidien Indonésien et ses aspirations et ambitions (voir la vidéo).
La deuxième randonnée, d’environ six heures de marche, nous a conduit proche de cinq cascades remarquables dont l’une – Red Color Waterfall – dépasse les soixante mètres de hauteur. Dans un terrain très glissant et pentu, nous avons monté un dénivelé de plus de 1000 mètres ce qui n’est pas si mal vue l’humidité du sol.
Entre ces deux randonnées, nous avons loué un scooter pour descendre dans la vallée en direction du sud. Nous avons roulé sous une pluie battante sur une petite route d’altitude. Nous avons visité « Le jardin botanique » de bon matin. Les indonésiens, eux aussi en tourisme, étaient intrigués de nous voir dans le parc et nous ont beaucoup sollicités pour des selfies. Le parc est grand, vallonné, bien entretenu et dans bel écran de montagnes. De bon matin, les senteurs étaient fortes et les couleurs chatoyantes d’une grande diversité de plantes et fleurs dans un décor baroque. Nous avons apprécié.
La visite du temple Pura Ulun
Danu Bratan est un temple au bord d’un lac qui a tout pour être agréable. La légende de sa création est intéressante, en bref, c’est un peu l’histoire de la poule aux œufs d’or, en l’occurrence une production extraordinaire de riz, qui apporte plus de troubles que de joies.
Et pourtant nous ne gardons pas un bon souvenir de cette visite. Des cars entiers de touristes occidentaux et indonésiens sont déversés et sont presque exclusivement concentrés sur les « spot Instagram » du temple.
Je m’explique, des agences de voyage occidentales et Indonésiennes proposent des « Bali Instagram Tours ». Il s’agit d’une liste de points (spots) très photogéniques et incontournables. Cette liste est variée : des temples, des portes de temples, des rizières, des lieux pour faire des bijoux, des bars à la chaude ambiance, des restaurants particuliers, des lieux de massage … . En avant pour les selfies.
Le temple Pura Ulun est un bon exemple de ce type de spot. La foule appelle la foule, des queues se forment aux passages de portes d’entrée, devant des portails remarquables, et les vues du temple qui flotte sur l’eau. Les smartphones se passent de mains en main avec frénésie. Des commerçants proposent aux visiteurs de se mettre en scène en tenues traditionnelles royales et princières, fort raffinées au demeurant. Ils peaufinent la mise en place des drapés, maquillent les touristes et un photographe lourdement équipé mitraille dans toutes les poses. La concentration est à son comble sur les selfies, beaucoup moins sur le temple, son histoire et ses enseignements. Le temple Pura Ulun dont la légende, est pleine de sagesse mérite beaucoup mieux que cela.
Ubud
Ubud est situé à peu près au centre de l’Île de Bali à environ 200m. d’altitude ce qui apporte un peu de fraicheur. Ubud est considéré comme le centre du tourisme culturel et artistique de l’île de Bali.
Blandine (compagne de Simon) qui a vécu à plusieurs années en Océanie et connaît bien Bali et Simon (notre fils) nous ont vanté les mérites de Bali et d’Ubud en particulier. Entre autres, la quiétude, la beauté, les charmes d’une petite ville, le climat, la gentillesse des habitants. Qui n’a pas entendu parler des rizières d’Ubud ? Elles sont effectivement très belles et très accessibles du centre de la ville. Plusieurs chemins orientés nord-sud et séparés les uns des autres par des rivières permettent d’en apprécier toutes les nuances.
Ubud est aussi un haut lieu du télétravail de jeunes occidentaux qui trouvent là un environnement qui allie soleil, chaleur, simplicité de vie, infrastructures de communication, un coût de la vie bas, et, sans doute un élément important, la rencontre de nombreux semblables venus d’occident.
Nous logions dans une petite Guest house à quelques encablures de l’un des chemins d’accès aux rizières. Nous avons marché dans les pas de Blandine et Simon, entre autres sur le célèbre Campuhan Ridge Walk qui serpente dans les rizières et côtoie plusieurs petits temps. Et aussi en se délectant d’une cuisine locale toujours autant à notre goût.
La visite du Palace Temple est classique, on y retrouve tous les symboles habituels des palais, notamment les statues représentant Dewi Saraswati, déesse de la sagesse et des arts. La partie du palais ouverte au public est très restreinte.
Nous n’avons pas fait la visite du la forêt des singes d’Ubud.
Ce tableau d’Ubud explique que cette destination soit autant prisée. Toutefois, nous avons y constaté les conséquences d’une énorme sur-fréquentation – pour rappel, 5,2 millions de touristes étrangers en 2023 à Bali – concentrés sur moins de 30% d’une île pas bien grande (voir ci-dessus). Par comparaison avec nos séjours à Jakarta, sur l’Île de Java, et sur la côte nord de Bali, il est évident que la cohabitation entre les Indonésiens et une telle concentration d’occidentaux au niveau de vie cinq ou dix fois plus élevé change radicalement les relations.
Sanur
Plage
Sanur est une des villes de la périphérie de Denpesar, la capitale de l’Ile. Sanur est sur la Côte Ouest et fait face à l’océan Indien. Il y moins de 50 ans, c’était un simple petit port de pêche. C’est à Sanur qu’on a trouvé le plus ancien document écrit connu de Bali, la « charte de Blanjong », rédigée en sanscrit.
La longue balade sur le front de mer, en regardant vers l’Est, c’est à dire vers l’océan, est très agréable. J’y ai couru deux matins au lever du soleil, c’était parfait notamment le dimanche matin où de nombreux jeunes couples indonésiens déambulaient sur le front de mer avant que les occidentaux n’y viennent. La longue plage a ceci de particulier qu’elle n’est profonde que de 50cm et 1 mètre d’eau car elle est protégée par la barre et la barrière de corail qui sont à 500 mètres plus loin dans l’océan. Je me suis baigné avec des adolescent Indonésiens surpris de me voir là.
La vie balnéaire de Sanur est dans un schéma classique de riches occidentaux âgés, peu mobiles, vautrés sur de larges sofas et qui laissent s’égrener les heures dans une oisiveté ponctuée de pauses apéritif, bière et restauration. Les serveurs parlent un bon anglais, sont attentionnés – leurs pourboires en dépendent – et engagent facilement la conversation. Les prix sont de deux à cinq fois plus élevés que dans le nord de Bali.
Musée du peintre Jean Le Mayeur
Jean Le Mayeur est un peintre belge qui s’est installé à Sanur 1932, alors petit port de pêche, et n’en n’est plus reparti.
Très vite il a rencontré la danseuse Ni Polok lorsqu’elle avait 15 ans, elle est devenue son égérie puis son épouse quelques années plus tard et ils ne se sont plus quittés jusqu’au décès de Jean Le Mayeur.
Le musée est installé sur le bord de plage dans la maison qui a été la leur toute leur vie. L’architecture traditionnelle a été conservée, les boiseries et vanneries sont superbes.
La peinture de Le Mayeur est qualifiée de luministe. Ce qui signifie – dixit Wikipédia – « de représenter des paysages dans des tonalités douces en mettant l’accent sur le rendu atmosphérique, les effets de la lumière directe et de la lumière reflétée, notamment sur l’eau ». Une part importante des œuvres sont des aquarelles.
Moi j’aurais volontiers écrit que c’est de l’impressionnisme. Ni Polok à la fois danseuse et égérie est très largement présente dans l’exposition et quelques photos confirment que c’était une très belle femme. Vous en jugerez par vous-même en regardant la vidéo. Les couleurs à l’aquarelle sont très passées ce qui est à la fois dommage car elles vont disparaître mais aussi intéressant pour figurer le temps qui passe.
Nous étions seuls dans le musée et nous nous avons été pris dans cette atmosphère poétique, baignés par un bain sonore très méditatif dont vous bénéficieraient en visionnant la vidéo.
Denpasar : Musée de Bali
La visite du Museum de Bali vaut vraiment le détour.
Installé dans un ancien temple, l’architecture est belle et est en très bon état. En ce dimanche, nous étions les premiers et seuls visiteurs.
Je me suis régalé des explications et même de courtes vidéos sur les origines du peuplement de l’Ile il y un million d’années, voir le détail au chapitre « Peuples premiers de Bali ».
Temple d’Uluwatu
Le temple d’Uluwatu (Pura Luhu) est situé à l’extrême sud de l’île de Bali. Il est construit au sommet d’une falaise à pic de 70 mètres.
La principale légende sur sa construction est qu’il aurait été construit au XIe siècle par le prêtre Mpu Kuturan avec la proue pétrifiée du bateau de la déesse de la mer Dewi Danu. Il fait partie des sept temples directionnels de l’île de Bali ; ciel et terre s’y rencontrent.
La promenade sur la falaise en arrivant par l’est puis celle de l’autre côté par l’ouest est somptueuse. Bien que ce soit pour préserver le calme des pèlerins, il est frustrant de ne pas voir le temple de près mais nous y avons fort bien survécu. Le parc arboré est très agréable en début de matinée. Lise s’y est fait prendre ses lunettes par un singe et un guide les a récupérées.
Merci à Lise Cailleteau pour sa relecture.
Marc @marclegroux.
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