TdM — Océanie — Australie du Sud

Episode 7 : Australie du Sud

Melbourne, Sydney, Immigration, Diversité, Modernité.

Pour rappel, la vidéo est disponible en suivant ce lien : https://youtu.be/XGQPvbGjqwY
ou directement ici :

Préambule

Cet article et la vidéo se complètent, l’un donne des clefs de compréhension, l’autre donne à voir et permet, j’espère, de se laisser porter par l’atmosphère.

Synthèse

J’avais un a priori défavorable sur l’Australie et je m’étais posé la question de faire l’impasse sur ce pays.

He bien je me dois de l’écrire, j’ai été séduit par l’Australie et les Australiens.

Le rappel systématique de la place des Aborigènes, le processus d’immigration, le partage des richesses, … m’ont séduit. Comme quoi il faut combattre ses à priori.

Pour cette deuxième publication sur l’Australie, je repars de la « Frontière » entre le territoire du Nord et le sud. Je raconte la visite des deux villes : Melbourne et Sydney, toutes les deux très impressionnantes.

J’ai accompli la traversée Nord-Sud de l’Australie en moyens de transports collectifs, essentiellement en bus avec juste le dernier trajet Melbourne – Sydney en train.

J’ai adoré cette traversée qui m’a permis de ressentir les distances et d’apprécier la monotonie du bush puis du désert et enfin de la campagne vallonnée.

La visite de cinq jours de l’Île de Tasmanie a été un vrai régal, il y souffle une atmosphère de tranquillité, un climat très tempéré et une grande quiétude.

C’est parti !

@marclegroux

Peuples premiers

NB : il s’agit de la copie du début texte de l’article sur l’Australie du Nord.

Autant en Afrique Australe tous les musées annoncent fièrement que l’Afrique est le berceau de l’humanité, autant, ici en Australie, il n’en n’est fait aucune mention. Comme si c’était une évidence dont il était inutile de parler.

Dans aucun des musées visités, je n’ai vu d’artefacts, de traces de squelettes datés qui valideraient la présence humaine en Australie.

L’hypothèse retenue est que les peuples premiers ont occupé l’Île il y a entre 70 000 et 50 000 ans, donc durant la période glacière. Les spécialistes parlent de préhistoire plutôt que d’histoire car il n’y a pas trace écrite disponible concernant les évènements humains advenus durant cette période. Dans ces périodes, le niveau de la mer était beaucoup plus bas et les accès au Timor et à la Nouvelle Guinée étaient plus faciles.

J’ai constaté une certaine ressemblance physique entre les Papous d’Indonésie et les Aborigènes des Territoires du Nord. Et j’ai lu après coup : « Des preuves génétiques récentes d’Australiens aborigènes et de Papous suggèrent que ces peuples sont issus d’une population ancestrale commune ».

Avant l’invasion / colonisation par les Anglais, débutée vers 1860 (cette date va faire débat chez mes lecteurs), la population a été estimée à environ 700 000 habitants.

Immigration et Diversité

J’ai lu ceci : « À bien des égards, les politiques multiculturelles de l’Australie sont devenues l’objet de l’admiration du monde entier. ». Je dois dire que j’ai été favorablement impressionné par la diversité et le processus d’immigration.

Il y a deux siècles, l’immigration était essentiellement britannique, elle est maintenant planétaire. L’Australie comptabilise des immigrés originaires de plus de 180 pays.

L’Australie communique à qui veut bien l’entendre les 5 raisons d’immigrer :

  1. La liberté d’un pays démocratique,
  2. Un meilleur niveau de vie, dans un pays riche
  3. La fuite des guerres et conflits,
  4. Le regroupement familial
  5. Et la protection contre les désastres.

En simplifiant, le processus d’immigration peut démarrer simplement par un visa « Vacances – Travail » qui sera valable 12 mois. Un jeune de moins de 30 ans peut, dès le lendemain de son arrivée, démarrer un travail, par exemple dans le tourisme ou l’agriculture et je l’ai vu de mes propres yeux.

Dans le premier des cas, l’obtention d’un statut de « Résident Permanent » voire de devenir « Australien » demandera 5 ans.

C’est une immigration sélective. Elle est basée sur des critères d’âge, de pays d’origine, de compétences professionnelles. Puis d’adoubement par un Australien, par exemple par mariage ou par la réussite dans des activités professionnelles.

L’Australie mentionne de nombreux refus d’immigration. Il y a aussi des zones d’ombres, par exemple le centre de détention sur l’île Christmas. Ainsi que des restrictions récentes sur le droit du sol.

Mais, finalement, je trouve remarquable que le solde migratoire soit en 2023 d’environ 400 000 personnes pour lesquelles s’opérera, tôt ou tard, un partage des richesses. Je suis bien sûr optimiste en disant cela.

La vidéo que vous voyez défiler témoigne d’une grande diversité de population. Il semble qu’ici le mot racisme n’a plus beaucoup de sens.

Un grand merci à Estelle, Française qui habite à Sydney qui a largement corrigé ma version initiale et qui a approuvé la 3ème et dernière version.

Contexte général

NB : il s’agit de la copie du début texte de l’article sur l’Australie du Nord.

L’Australie est un grand pays. Il est difficile de se représenter un territoire de 7 741 200 km2, soit presque le double de celui de la communauté européenne et 14 fois la taille de la France métropolitaine.

La population de l’Australie est d’environ 30 millions d’habitants.

En 2025, l’Australie est un pays riche ! Il est désormais l’un des premiers producteurs de charbon, de fer et d’uranium, trois produits dont la demande explose depuis le début des années 2000. Ce pays dispose d’une des plus grosses réserves de la planète. C’est aussi le cas pour le cadmium, le cobalt, le plomb, certains métaux rares et l’opale. Cette richesse est évidente dès l’arrivée dans le pays, même si Darwin la porte d’entrée que j’ai empruntée est parmi les villes les moins bien loties.

L’indice de gini, pour rappel, « liste des pays par égalité de revenus » est à 34,3 ce qui est très proche de pays comme le Portugal ou l’Espagne, l’indice de la France est meilleur : 30,7. C’est une très bonne performance pour une économie minière, cela signifie que la manne des ressources est, au moins en partie, partagée.

Le « Territoire du Nord » est l’un des dix Territoires de l’Australie. Sa superficie est immense : 1 420 968 km2 presque trois fois la France, pour 245 900 habitants, la densité de 0,17 habitants au km2. Dit autrement, un désert si on compte que Darwin compte environ 150 000 habitants.

Ce territoire est largement plat et très largement couvert du bush, une végétation largement arbustive. Les Road Train y circulent pour ravitailler les communautés et les gros villages et aussi pour le transport des minerais.

J’ai fait le choix de traverser l’Australie du Nord au Sud, Darwin à Sydney, en bus ou train pour, à la fois prendre conscience des dimensions de cette géographie et aussi pour des raisons écologiques qui font choisir le bus ou le train plutôt que l’avion. Bien m’en a pris, j’ai beaucoup apprécié ces longues heures. Pour rappel, j’avais fait le même type de choix pour la remontée d’Ushuaïa, tout au sud du continent sud-américain, jusqu’à l’équateur géographique au nord de la ville de Quito en Équateur.

Verbatim

Tout au long de ces journées en Australie du Sud, j’ai noté des expressions et remarques captées au fil des rencontres :

  • Ici, je ne suis plus différent, je suis blanc, moyennement grand, j’ai un large chapeau sur le crâne et mes couleurs de joues peuvent laisser penser que je suis d’origine Irlandaise.
  • Ici, je peux parler avec tout le monde. Bon, à force je me suis habitué aux accents.
  • Ici, la température est douce en cette fin d’été et les moustiques se font rares, ouf !
  • Ici, on rigole ou glousse beaucoup, ça me rappelle les Etats-Unis.
  • Ici, un ingénieur Français ne peut exercer son métier tout pendant qu’il n’est pas Résident permanent.
  • Ici, en général, il n’ait pas fait pas de chichi. La galanterie n’est pas pratiquée, de tenir une porte pour laisser passer quelqu’un n’ait pas habituel et il ne faut pas attendre de remerciement si on le pratique.
  • Ici, les gros SUV ou les Pick-up 4X4 sont légion, pour les départs en week-end, ils sont bardés d’équipements.

Au fil de la découverte

Adélaïde

Adélaïde est une petite ville côtière d’environ 25 000 habitants. J’y suis arrivé par le bus de nuit, et en suit reparti par un autre bus dans la soirée.

Il m’a semblé que la ville était riche. Que ce soient les immeubles cossus où le marché couvert.

J’ai eu le temps de visiter le Musée de l’Immigration qui m’a sensibilisé à ce sujet toujours d’actualité et qui m’a amené à le creuser, notamment à Melbourne.

Melbourne

Je suis arrivé à Melbourne, de bon matin, la gare centrale était animée des travailleurs matinaux. La diversité de la population matinale m’a sauté aux yeux. C’était, radicalement différent de la population matinale de Johannesburg en Afrique du Sud où il n’y a que des Noirs qui sont dans les transports au lever du jour.

Il y plus de 5 millions d’habitants à Melbourne.

Gratte-ciels et tour Skydeck

J’ai découvert les premiers gratte-ciels en cheminant vers la tour Skydeck de quatre-vingt-huit étages. J’affectionne tout particulièrement ces vues qui permettent de visualiser l’étendue des villes. Un de ces jours, il me faudra recenser celles que j’ai visité de par le monde.

La, ou plutôt, les vues des 297 mètres est impressionnantes. L’entremêlement entre la mer – le détroit de Bass – et les gratte-ciels cubiques semblent être brodés par une Bigoudène, c’est du plus bel effet et très poétique.

La plateforme est complétement fermée sauf sur un point où un sas a été mis en place pour sortir ressentir le vent gifler les plus téméraires. Ça m’a donné très envie de passer au Burj Kalifa lors de mon escale à Dubaï, affaire à suivre.

Architecture générale de la ville

L’impression dominante est un entremêlement entre des immeubles ou édifices, comme la cathédrale, avec des gratte-ciels cubiques et élancés ou des créations architecturales originales comme le FED qui a des allures de MUCEN (Marseille – France). Par exemple, la cathédrale est coincée entre le FED, 3 tours et la gare d’architecture victorienne.

La poésie vue de la tour Skydeck tombe à plat (au sens latéral). Je n’ai pas été séduit.

Queen Victoria Market

Il s’agit du plus vaste marché de Melbourne. La surface complète, c’est-à-dire, le bâtiment en dur, la partie sous bâche et le parking impressionne à côté des gratte-ciels serrés comme des sardines.

La partie couverte en dur propos une grande diversité de plats de tous les continents. La cuisine asiatique domine. J’y ai mangé Indonésien, j’étais en manque de riz frit – poulet – légumes.

La partie sous bâche est plus rustique. C’est là que j’ai acheté 250 grammes de fraises pour 60 centimes d’euros. Il faut y jouer des coudes car les stocks de légumes ou fruits bon marché fondent comme neige au soleil d’Alice Spring (voir l’épisode précédent).

State Library

J’ai cheminé jusqu’à la « State Library » qui est la grande bibliothèque de Melbourne. C’est un très bel espace tapissé de très nombreux ouvrages. Dans la grande salle, des chaises et tables avec connexion Internet sont mises à disposition de qui en a besoin. Il y a même quelques ordinateurs avec écran. La plupart des sièges sont occupés par des étudiants mais il y a aussi des moins jeunes qui viennent tapoter sur ces ordinateurs. J’y ai côtoyé un sans-abri qui avait l’air d’être connu du personnel du lieu.

Chinatown

C’est peu dire que tous les Chinatowns se ressemblent.

Street-Art

J’avais lu ceci :
« Hosier Lane est sans doute le lieu le plus emblématique de Melbourne pour le street art. Cette ruelle étroite située en plein cœur de la ville est un véritable musée à ciel ouvert, où les murs sont constamment redécorés par des artistes locaux et internationaux. Chaque visite à Hosier Lane offre une nouvelle expérience visuelle, avec des œuvres changeant fréquemment. ».
Je suis désolé de l’écrire mais c’est très très exagéré. J’ai cru m’être trompé de rue quand j’ai eu fini d’arpenter Hosier Lane. Ce que j’ai vu n’arrive pas au dixième de ce que j’ai vu en Afrique du Sud à Johannesburg.

Le musée de l’Immigration

Comme évoqué ci-dessus, j’ai creusé le sujet immigration et diversité. Le personnel du musée a été très prompt à répondre à mes questions, m’a sorti des documents complémentaires, c’était réjouissant. C’est, entre autres, à partir de cette visite que j’ai rédigé la voix-off de la vidéo.

Tasmanie

La Tasmanie est l’un des 7 états de l’Australie. C’est un état insulaire composé d’une île principale et de 334 petites îles. Sa superficie est de 68 401 km² soit un peu plus que le regroupement des régions Bretagne et Pays-de-Loire ().

Elle est peuplée d’environ 540 000 habitants qui réside essentiellement dans les villes côtières.

C’est un sanctuaire de la protection, de la nature, 45 % de l’île est classé comme parc national et environ 20 % du territoire est protégé et listé au patrimoine naturel mondial de l’UNESCO.

La Tasmanie est aussi tristement célèbre pour son pénitencier de Port-Arthur qui a maltraité les prisonniers envoyés au bagne par les Anglais.

Stanley

Dès l’arrivée sur l’ïle, je suis parti à l’est au village de Stanley et son fameux plateau rocheux « The Nut ». Il m’a semblé qu’il avait des allures d’Uluru (voir l’épisode précédent). J’y ai fait une belle balade, dans un vent à « écorner les bœufs » car les 40ème rugissants ne sont pas bien loin.

Il régnait une atmosphère calme et chaleureuse, j’ay eu des échanges très agréables avec des randonneurs.

Highlands

He oui, il y a des Highlands en Tasmanie. Cela m’a amené à me poser la question, mais que veut dire Highlands ? Est-ce une question d’altitude ou bien est-ce, pour l’Ecosse, parce que c’est au nord ?

La réponse est que c’est bien une question d’altitude. On pourrait donc dire que les Alpes sont des Highlands. Enfin, c’est à vérifier. Le point culminant des Highlands et de la Tasmanie est le mont Ossa, il culmine à 1 614 mètres.

La traversée de ces Highlands est une féerie, notamment dans la lumière chaude de fin de journée. Les routes y sont désertes et sillonnent entre les volcans drapés de conifères et les nombreux lacs. La route A5 est sans aucun doute le plus bel itinéraire de Tasmanie.

C’est malheureusement sur ces routes que j’ai vu les très nombreux marsupiaux tués par des voitures la nuit.

Hobart — ville

Située au sud-est, c’est la capitale de l’état de Tasmanie. C’est bien sur un port tourné vers le sud. Les pontons y sont modernes et les galeries et boutiques luxueuses. Dans l’une, il y avait une exposition photo originale : il s’agit de tirer le portrait d’un immigré qui s’est installé en Tasmanie. Il n’y a qu’un immigré par pays. Un commentaire associé à chaque photo indique le coup de cœur de la personne choisie.

Je suis allé faire quelques courses au Salamanca Market, épicerie très bobo.

Hobart – Tasmania Museum Art Gallery

Ce musée, est clair, et très aéré. Il a retenu toute mon attention. J’y ai trouvé toutes les informations sur les marsupiaux dont le diable de Tasmanie. Les vidéos du Thylacine, aussi appelé tigre de Tasmanie, font mal car cette espèce a été anéantie par des chasseurs.

Dans la grande salle sont exposées de superbes sculptures sur bois finement réalisées.

Hobart – MONA Museum of Old and New Art

Il s’agit d’un musée d’art contemporain privé créé par David Walsh, un collectionneur Tasmanien milliardaire.

Ce musée est réputé « dérangeant » et je confirme qu’il l’est. D’une part, il est intégralement sous terre et donc sans lumière du jour. Les œuvres d’art sont très éclectiques, parfois carrément troublantes, toujours surprenantes. C’est immense et il est difficile d’en trouver la sortie.

Je n’ai pas suffisamment de culture « Art nouveau » pour apprécier à sa juste valeur.

Sydney

Il y a un tout petit moins de 5 millions d’habitants à Sydney. Pour rappel, ni Melbourne, ni Sydney ne sont la capitale de l’Australie, la capitale est Canberra, située au sud-ouest de Sydney.

J’ai beaucoup marché dans Sydney pour découvrir la ville, ses quartiers et visiter les lieux décrits ci-dessous. Le seul moyen de déplacement motorisé a été le bateau.

La cathédrale gothique, l’iconique Harbour Bridge qui jouxte l’Opéra, les quartiers comme le Rocks, l’Hyde Park et sa fontaine sont à voir dans la vidéo.

Opéra

Dès mon arrivée, je suis allé visiter l’Opéra, aussi bien de l’extérieur que de l’intérieur. Il est à noter que la visite de l’intérieur n’est accessible que par une visite guidée qu’il faut réserver longtemps à l’avance. Ses formes de coquillages sont largement connues, l’opéra est devenu une icône. C’est une immense construction sur l’eau inscrite au patrimoine de l’humanité.

Il est essentiellement dédié à l’opéra et la musique. La programmation est très riche, elle se nourrit d’œuvres du monde entier.

Son architecture très originale a nécessité de nombreux défis techniques. Les retards se sont enchainés et les surcoûts ont été abyssaux à tel point que ça a créé des remous politiques.

Finalement, ces péripéties sont oubliées, l’acoustique est, parait-il, exceptionnelle. C’est le lieu le plus visité de Sydney et tous les Australiens en sont très fiers.

Presqu’îles de Mainly et de Mosman

Sydney est entourée d’eau et la côte est découpée par de nombreuses presqu’îles. Mainly est une de celles-là. Comme à New York, des ferrys de transports de passagers sillonnent les baies. Cela permet de voir la ville sous différents angles en ne déboursant que quelques dollars australiens.

Mainly est une petite ville, un chemin côtier permet de visiter quelques belles criques.

Mosman est une petite ville résidentielle plutôt riche, un chemin côtier permet là aussi une belle balade. C’est là que j’ai eu un long échange avec Estelle (une amie d’une amie), française qui vit à Mosman et qui m’a aidé à comprendre les règles de l’immigration dont le texte final est ci-dessus.

Jardin Botanique

Il est immense, superbement entretenu, d’une grande richesse d’essences d’arbres et de fleurs, situé dans la baie, … Un excellent moment.

Galerie d’Art de Nouvelle-Galles du Sud

J’y ai été attiré par la promesse de salle dédiées aux Aborigènes. La promesse n’est que partiellement tenue car une seule salle leur est dédiée. Toutefois, cela m’a permis de capturer une vidéo très intéressante sur les coutumes des peuples de la mer avec leurs totems de poissons (voir la vidéo).

Autre découverte excitante, une galerie illustre dans des vitrines très riches par moins de quatorze peuples premiers dont voilà la liste ci-dessous. Je tiens à votre disposition les photos de ces vitrines :

  1. Arobrigenes d’Australie
  2. North Queensland
  3. Torres Strait Islande
  4. Central province of Papua New Guinea
  5. Nouvelle Guinée
  6. Buka Forest — Papua New Guinea
  7. New Zélande — Malagan
  8. Solomon Islands
  9. Pacific Océan, 30% de la Terre
  10. Hawaï
  11. Arjuna — from South-East Asia
  12. Zulu Shields
  13. Égypt
  14. Canada firsts nation

Tower Eye

La vue ressemble comme deux gouttes d’eau à celle de Melbourne et le commentaire associé est de fait proche (voir ci-dessus).

Library

Comme à Melbourne, j’y suis passé plusieurs fois travailler sur cet article ou sur la vidéo. Les immenses rayonnages de livres apaisent, le silence est la règle générale et l’accueil est aimable.

La bibliothèque était aussi riche d’une exposition photographique, la seule que j’ai trouvée à Sydney. En fait il ne s’agit que de photos de presse.

Fish Market – Marché au poisson

Le nom est ambiguë, je pensais trouver un marché aux poissons pour les professionnels comme celui très célèbre de Tokyo. Il n’en n’est rien. C’est un marché de poissons pour les clients individuels qui achètent et consomment sur place des produits très frais. J’en ai fait un excellent déjeuner pris avec des chinois avec qui j’ai partagé la table.

Mardi-Gras

En fait de mardi gras, il s’agit d’une immense parade où la diversité de communautés parcours quelques rues de la ville. C’est bien plus qu’une simple « Gay Pride ». Toutes les communautés qui se sentent discriminées ont leur groupe et défilent dans la bonne humeur et, souvent, avec humour. Il y est revendiqué la tolérance, des droits pour tous, la reconnaissance du travail des prostituées, un meilleur traitement des handicapés, …

Il est à noter que la parade est ouverte par des Aborigènes. C’est la plus belle et riche « Pryde » qu’il m’ait été donné de vivre.

Merci à Lise Cailleteau et Estelle pour leur relecture.

Marc @marclegroux.

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