Le GR68 : Tour du Mont-Lozère, en 2022

Pour rappel, la vidéo est disponible en suivant ce lien: https://youtu.be/m8UJv-Trxas 
ou directement ici :

 

Introduction

Cet article documente la boucle du GR 68, Tour du Mont-Lozère, par l’itinéraire classique et dans le sens inverse des aiguilles d’une montre.

Il s’agit d’une belle boucle très variée qui permet de s’élever sans pour autant accéder au Finiels qui en est le sommet. Les points de vue sont nombreux : les Alpes à l’est, les Gorges du Tarn à l’Ouest, les Cévennes au Sud. Le circuit est majoritairement dans  le parc National des Cévennes. Cette boucle emprunte des plateaux déserts, des vallées pastorales, des forêts de feuillus, notamment des châtaigniers mais aussi des forêts plus pauvres de conifères rabougris, …

Motivations

Cela pourrait surprendre mais ça été la cinquième fois que j’ai emprunté ce parcours.

La première fois, c’était en 1989 avec Lise, nous étions partis de Florac. La seconde fois, en 1999 avec nos deux fils Simon 9 ans et Thibaut 4 ans et, très important, Evora, un âne bâté très bien dressé et sociable. Evora venait de la ferme Gentiane. La 3e fois nous avons initié Marion et Fabien, deux adolescents, qui souhaitaient découvrir les joies de la randonnée. Trois ans plus tard j’ai invité des amis VTTistes, nous avons bouclé le tour en 4 jours.

Une longue période sans GR68 et le grand plaisir de le retrouver en 2022. Après plus de 15 ans, nous étions curieux de découvrir ce qui avait changé, est-ce que la forêt avait pris le dessus, les gardiens de gites ou refuge étaient-ils toujours là ?

Impression du Marcheur

Très bonnes impressions du marcheur qui revient sur ses pas. Les lieux les plus remarquables sont restés en mémoire et il est émouvant de s’arrêter ici ou là. La vie pastorale s’est sans doute réduite mais elle est encore largement présente et les odeurs d’herbe fraichement coupée nous ont accompagnées dans notre marche silencieuse et calme.

Dans la période de canicule, nous avons gouté le plaisir d’une marche très matinale et soufferts l’après-midi.

Le tronçon commun avec le GR70 – Chemin de Stevenson – nous a fait croiser une foule bigarrée (environ une cinquantaine de randonneurs lors de la demi-journée du le tronçon en sens contraire), nous avons retrouvé un grand calme dès que nous avons été sur le seul GR68, plusieurs demi-journées ont été sans rencontres d’humains.

Nos étapes ont été entre 5 et 7 heures de marche d’un pas moyen, les journées dans la montagne sont bien sûr plus longues car les pauses ont été nombreuses et longues.

Orientation, trace

Le GR 68 ne présente pas de difficulté d’orientation il est bien fléché. Nous n’avons consulté le topo guide que pour les explications culturelles.

Il est à noter que la couverture GSM est bonne sur l’ensemble du GR68, un effort tout particulier semble avoir été fait sur ce point.

Géographie de premier niveau

La plupart du chemin est situé à l’étage collinéen. Les forêts de feuillus nous ont ravies : les châtaigniers même s’ils souffrent du manque d’eau, les charmes, les chênes vert, … Quelques forêts ou taillis de conifères rabougris nous ont moins séduits.

Florac, sous-préfecture, est la ville la plus importante du GR68. Nous avons retrouvé avec plaisir le village du Pont-de-Monvert, où nous sommes passés car nous avions un souci d’hébergement à la Croix-de-Bertelle. Son histoire est chargée des guerres de religion.

Hébergement.

L’accueil dans les gites a toujours été agréable et bienveillant.

Pour une moitié d’entre eux, les gîtes ont peu changé que ce soit les gardiens ou les logements. A contrario, il a noté que de jeunes gardiens prennent la relève avec entrain.

 

Par Marc Legroux.

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